ALEXANDRE II LA RUSSIE ENTRE ESPOIR ET TERREUR

ALEXANDRE II LA RUSSIE ENTRE ESPOIR ET TERREUR

Edvard Radzinsky | Anne Coldefy-Faucard


 
Le destin tragique du tsar qui a aboli le servage.

 
Bien rares furent les tsars de Russie qui eurent la chance de finir leurs jours dans leur lit : à croire qu'une véritable malédiction s'est abattue sur les descendants mâles de Pierre le Grand, du début du XVIIIe siècle jusqu'au massacre final de 1918 ! Alexandre II (1818-1881), sans doute l'un des plus grands monarques de la dynastie Romanov, ne fait pas exception à la règle. Comment le " tsar libérateur ", adulé par son peuple, le " Lincoln russe ", qui eut le courage inespéré d'abolir le servage, en vint-il à vivre en bête traquée, pour finalement tomber sous les bombes des révolutionnaires ?

Pour comprendre le mystère de cette existence flamboyante et contradictoire, ce sont plusieurs histoires que nous narre Edvard Radzinsky. Celle d'un siècle de complots et de coups d'État à la cour de toutes les Russies.

Celle d'un homme d'État qui vécut sans retenue ses passions privées, allant jusqu'à promettre à sa maîtresse adorée de l'épouser au cas où l'impératrice viendrait à décéder... et tenant sa promesse au mépris de toutes les convenances !

Celle des premiers " poseurs de bombes ", les fameux " démons " dépeints par Dostoïevsky, lointains ancêtres des terroristes de notre sinistre actualité.

Celle de Dostoïevsky lui-même, et du mystère de ses derniers jours, étrangement liés à l'ultime complot contre le souverain.

Celle de la Russie, tout simplement, qui ne fut sans doute jamais aussi proche de la modernité européenne que sous le règne d'Alexandre II.

Un règne placé à la croisée des chemins, entre espoir et terreur.
Du côté ensoleillé de la rue

Du côté ensoleillé de la rue

Dina Rubina

Dcouvrez l'un des meilleurs romans de notre temps. Une oeuvre polyphonique, porte par deux femmes, mre et fille, dont l'imprvisible croise des chemins se droule sous le soleil omniprsent de Tachkent, ville exotique et cosmopolite, gorge d'odeurs et de couleurs, personnage part entire de ce rcit bouleversant. Ce livre retrace la vie de Vra, jeune peintre rserve et en mal d'amour. Sa mre, Katia, frachement sortie de prison et avec qui elle entretient une relation houleuse, est l'origine de son sentiment de solitude. La structure atypique du roman, travers des flashbacks et des rcits parallles, cre alors toute la magie de cette narration qui happe le lecteur : ta fois dans le pass et dans le prsent, le transportant dans la tte des personnages et dans celle du narrateur, le puzzle de leur vie est ainsi reconstitu au fil des pages. Katia, mre absente, une survivante dont le coeur s'est assch tout le long d'une vie tragique, dans les bas-fonds de la socit, apparat soudainement sous une lumire diffrente. Ce roman solaire, parsem de touches d'humour joyeuses, vritable hymne ta vie, est comme un tableau qui est en train de se peindre sous les yeux du lecteur, ne se dvoilant entirement qu' la fin, o tout prend subitement sens.
Les Ambassadeurs

Les Ambassadeurs

Henry James

Paru en revue en 1903, Les Ambassadeurs est l’un des trois romans récapitulatifs, avec Les Ailes de la colombe et La Coupe d’or, d’un Henry James parvenu au sommet de son art. L'auteur lui-même considérait ce grand roman parisien comme son chef-d’œuvre : « Par bonheur, je me trouve en mesure de considérer cet ouvrage comme franchement le meilleur, “dans l’ensemble”, de tous ceux que j’ai produits. » Et de fait, c’est un de ses romans les plus brillants, les plus séduisants aussi. L’intrigue en est simple, même si l’analyse de ce qui va se jouer entre les divers personnages est, comme toujours chez James, extrêmement subtile. Elle est déjà présente dans les passionnantes « Notes préparatoires », plus de 100 pages inédites en français que nous donnons en annexe à cette nouvelle traduction : « En tout cas, cela me donne la petite idée d’un personnage d’homme âgé qui n’a pas “vécu”, pas du tout, dans le sens des sensations, des passions, des élans, des plaisirs – et qui, en présence de quelque grand spectacle humain, quelque grande organisation pour l’Immédiat, l’Agréable, la curiosité, l’expérience, la perception, en un mot, la Jouissance, s’en rend, sur la fin ou vers la fin, tristement compte. » Ce personnage, ce sera Lambert Strether, un Américain envoyé comme « ambassadeur » à Paris pour y récupérer Chad, le fils d’une riche amie, dont on craint qu’il soit en perdition morale. S’il parvient à ramener le jeune homme en Amérique pour qu’il se voue à l’entreprise qui lui est destinée, sa récompense sera d’épouser ladite amie qui, déjà, finance la revue littéraire qui est la seule identité de cet homme incapable d’action. Mais l’on comprend très vite, dès les premières pages du livre, que Strether va faire des rencontres susceptibles de modifier le sens de sa mission. Et qu’il ne sera lui-même pas insensible aux séductions du « grand spectacle humain » qu’est Paris – « le Paris des boulevards, contemplés du second étage des balcons haussmanniens et des toiles impressionnistes » (Mona Ozouf) – merveilleusement évoqué ici par James. Le roman avait été traduit par Georges Belmont pour les éditions Robert Laffont en 1950, une traduction qui est aujourd’hui introuvable. Cherchant à expliciter la totalité du sens, elle était bien moins « jamesienne » que la magistrale traduction de Jean Pavans qui, après quelques trente années de confrontation avec l’auteur des Ambassadeurs, en fait percevoir le très subtil humour, présent de la première à la dernière page du livre et qui parvient surtout à donner le sentiment qu’on lit, avec toutes ses ambiguïtés qui ne sont jamais gommées, le texte même de James, dans toute sa splendide vitalité.Contrairement à la traduction de Belmont, fondée sur l’édition américaine sans doute fautive, la version de Jean Pavans rétablit l’ordre chronologique des derniers chapitres de l’édition anglaise. « Bref, toute l’affaire se résume à la déclaration irrépressible de Lambert Strether au petit Bilham, un dimanche après-midi, dans le jardin de Gloriani […] : « Vivez autant que vous le pouvez ; c’est une erreur de ne pas le faire. Peu importe vraiment ce que vous faites en particulier, du moment que vous avez votre vie. Si on n’a pas eu cela, qu’a-t-on eu ? Je suis vieux... trop vieux en tout cas pour ce que je vois. Ce qu’on perd, on le perd ; ne vous trompez pas là-dessus. Cependant, on a l’illusion de la liberté ; par conséquent, ne soyez pas, comme moi, dénué du souvenir de cette illusion. J’étais, au moment venu, soit trop stupide soit trop intelligent pour l’avoir, et maintenant je suis un cas de réaction contre cette erreur. Faites ce que vous voulez, tant que vous ne faites pas mon erreur. Car c’était une erreur. Vivez, vivez !Henry James, Préface à l’édition de 1909.
Les Bienveillantes (French Edition)

Les Bienveillantes (French Edition)

Jonathan Littell

This thick and engrossing volume aims to be an insider's look on the entrails of the machinery of death put in place by Nazi Germany in World War II in the east from 1941 through the demise of the 3rd Reich. The point of view and adventures of a former SS officer (Dr. Max Aue) seem at first sight merely technical artifacts to allow the reader the details of several aspects of the Nazi era and the author's thorough knowledge and research of specifics of the period. These range from the bureaucratic struggles and turf wars within the different power spheres within the Nazi regime, the role of police units in the east behind the front lines, Wehrmacht-SS disputes, the military operations in the Caucasus, the linguistic and migratory histories of the Caucasian peoples, the Red Army rampage in East Prussia and the bombing of the Reich, the debauchery in the closing days of the war, music and homosexuality through nazi ideology, the question of how far did society know or wish to know about the atrocities, among many other topics. The most striking aspect in the treatment of these issues is, however, the dark veil of Nazi ideology. The narrative seems to seek the proof that Nazism permeated almost every endeavor of military and social life in World War II Germany, and it succeeds doing so.

In parallel to these quasi-historical narratives flows the personal life of Dr. Aue. In these episodes the grip of the author is somewhat less convincing and blunter, implying that deep personal psychological disturbances have had to be at the root of the Nazi evil. The closing paragraph in the book provides a sharp and dramatic ending, putting treachery to the human spirit as the final driver of Nazi ideology.
Mixed Blessings

Mixed Blessings

Danielle Steel

After the wedding of Diana Goode and Andrew Douglas, Diana teases that they will make a baby on their honeymoon.  But long afterward, she is still not pregnant.  As Diana and Andrew wait out each month only to be bitterly disappointed, they are forced to question just how much they are willing to go through to have a baby.  

Charlie Winwood dreams of a house filled with children.  His bride, party-girl actress Barbie Mason, has other ideas.  When he discovers he is sterile, Charlie has to rethink his deepest values -- and his marriage to a woman who shares none of his dreams.

After ten years of living together, Pilar Graham, a prominent Santa Barbara attorney, marries Judge Brad Coleman, who is nineteen years her senior and father of two grown children.  They are happy with their comfortable life together, à deux, until Pilar begins to wonder if she will someday regret not having a baby with Brad.  Are they crazy to begin now -- with Brad about to become a grandfather and Pilar with a busy career, and in her early forties, possibly putting herself at risk?

Through the lives of these couples, Danielle Steel shows us the mixed blessingswe face as we build our families and live our modern lives.  She touches us with the triumphant people who prevail, their victories, their defeats, their tragedies and joys, their compromises, their lives.
Moby Dick

Moby Dick

Herman Melville


 
In this outstanding work, Ishmael, the narrator, recounts the epic story of the insane quest that he becomes a part of as he boards the whaleship Pequod. It is the story of Captain Ahab, the vengeful whaler and his pursuit of Moby Dick, the elusive white whale, who on a previous voyage destroyed his boat and left Ahab a crippled and obsessive monomaniac. The insanity and the blind need for vengeance evoke fear and doubt in his crew members as Ahab threatens to lead the ship and all its members to an adventurous, yet increasingly, precarious culmination. Will Ahab recognize his own madness before the high seas of vengeance? This classic edition is a must-read for all! • This hardbound edition comes with gilded edges, a ribbon bookmark, and beautiful endpapers • It proves to be infinitely open to interpretation and discovery • A chock-full of sea adventures • An insightful and fascinating read • The epic tale will keep you hooked to the pages
The Day After Tomorrow

The Day After Tomorrow

Whitley Strieber

Discovering that the polar ice caps are melting, engulfing the world in a catastrophic flood, followed by the return of even more unexpected frigid weather, Professor Jack Hall, a leading climatologist, must race against time to reverse the devastating ecological destruction and to rescue his rebellious son, trapped in the icy wasteland of a frozen New York City. Original. (A 20th Century Fox film, written & directed by Roland Emmerich, starring Dennis Quaid, Sela Ward, & Jake Gyllenhal) (Science Fiction & Fantasy)